Que doit contenir votre contrat d’infogérance informatique ?

Vous venez de trouver un prestataire informatique répondant à vos critères ? Il ne reste plus qu’à signer le contrat d’infogérance pour que votre collaboration puisse débuter. Avant cette signature cependant, vous devrez vérifier que tous les points clés d’un tel contrat y sont abordés afin d’éviter un litige regrettable ultérieurement. Nous allons vous les présenter.

Les rubriques habituelles dans un contrat d’infogérance

On compte 3 rubriques habituelles dans le monde de l’infogérance informatique. Les clauses classiques en sont les premières. Elles sont, comme leur nom le laisse déjà savoir, communes avec les autres types de contrat. Il s’agit, entre autres :

  • Des obligations de chaque partie
  • Du nom et des coordonnées du prestataire et du client
  • Des conditions de durée, de résiliation et du renouvellement du contrat
  • Des clauses de responsabilité et, éventuellement, celles de confidentialité
  • Des modalités de paiement

Les secondes concernent le périmètre du contrat. Elles permettent de connaître les tâches constituant l’objet du contrat. Parmi les plus habituelles entre celles-ci se trouvent notamment la surveillance de la sécurité informatique, l’optimisation du parc informatique, la maintenance prédictive, les dépannages ponctuels et le monitoring permanent.

La troisième rubrique habituelle n’est autre que la clause de réversibilité du contrat, qui fait précision de la possibilité de la reprise de la gestion de son parc informatique et la récupération des données associées pour le client

Précisions sur les prix de la prestation

Vous ne devrez pas signer votre contrat sans qu’il y ait des précisions sur les prix de la prestation. Ceux-ci dépendent de la formule choisie. Si vous vous êtes mis d’accord avec l’autre partie pour des interventions à la demande sur votre parc informatique, vous n’aurez à payer que pour chaque service demandé. Cette formule se distingue de par sa souplesse, mais ne permet pas de savoir exactement quel budget doit être réservé à la maintenance informatique.

Ce désagrément, vous pourrez l’éviter avec une formule au temps passé avec laquelle les deux parties se mettront d’accord sur une durée mensuelle à allouer par le prestataire au client. Après épuisement de ce délai, il y aura application d’un tarif selon le temps additionnel accordé.

La prévision devient donc plus facile, mais il n’y aura pas encore connaissance avec exactitude des dépenses mensuelles pour  le parc informatique. Par contre, avec le forfait illimité, vous saurez combien vous allez débourser par mois pour profiter de l’ensemble des services du professionnel informatique que vous aurez besoin. 

Autres points sur lesquels les parties doivent s’attarder

Votre contrat d’infogérance informatique n’en sera vraiment pas un sans inclure plusieurs autres éléments-clés. C’est le cas notamment de la définition des éléments-clés. En effet, la relation des deux parties peut prendre fin précocement à cause d’un non établissement à l’avance des périmètres de chaque mission et des ambiguïtés sur un certain nombre de mots. Par exemple, quand on parle de maintenance de réseau informatique, le professionnel peut seulement penser à l’ensemble des équipements, alors que pour le client, la protection des données et la sauvegarde doivent être inclues.

Il est également important de bien s’attarder sur les conditions d’intervention. Celles-ci incluent notamment, entre autres, les moyens de contacter le professionnel, les délais prévus pour son intervention et les éventuels surcoûts. Ce n’est qu’après que vous devrez vous intéresser sur l’engagement ou non de votre prestataire via un SLA ou non.